Vignes du Clos Maïa sur les terrasses du Larzac

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Un apprentissage très enrichissant

Originaire du Sud de la Charente-Maritime près de Bordeaux, je décide de faire mon BTS Viticulture Œnologie à Beaune où j’ai la chance de suivre un enseignement passionné. Au cours de cette formation, j’effectue mon stage au domaine Olivier Leflaive en 2004 me permettant de rencontrer Franck Grux, excellent maître de stage. Retour aux sources de 2005 à 2006 à Bordeaux pour passer le Diplôme national d’œnologue pendant lequel j’ai l’immense privilège d’être accueillie 6 mois chez un certain Jean Louis Chave (Hermitage) pour assister au millésime 2006.  Je m’imprègne alors de la rigueur, de l’écoute du vivant et du calendrier lunaire qui dicte certains travaux à la vigne comme à la cave.

En 2007, mon diplôme en poche, j’atterris sur les terroirs d’altitude des Terrasses du Larzac au domaine Du Pas de l’Escalette. Je suis subjuguée dans un premier temps par la beauté et l’énergie que dégagent ces terroirs puis très rapidement par leur excellent potentiel qualitatif.  Début 2008, j’ai la chance de peaufiner mon apprentissage chez Olivier Jullien au Mas Jullien à Jonquières. Je trouve en lui mon Maître ! Tout ce que je fais à la vigne ou en cave a un sens ! La philosophie, le travail, les vins et l’homme me confirment qu’il est temps de me lancer et ce sera sur les terroirs de Lauroux et Poujols.

Le plus dur reste à faire… trouver de belle vignes ! Et c’est au cours d’une balade (dont l’itinéraire m’est conseillé par un certain Olivier Jeantet), tout au bout d’un petit chemin de Lauroux que deux parcelles de grenache s’imposent à moi… elles semblaient m’attendre. Mon aventure peut enfin commencer ! Voilà le millésime 2009…

Un terroir d’une rare fraîcheur

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Plantées au coeur du Cirque de Labeil à quelques 450 mètres d’altitude, les vignes du Clos Maïa poussent principalement sur des éboulis calcaires du Larzac. C’est le climat qui a été décisif dans mon choix pour ces terroirs. Une pluviométrie bien supérieure à la moyenne régionale qui, ajoutée à des sols particulièrement drainants, apporte aux vignes une alimentation hydrique toujours présente mais jamais en excès. L’altitude des vignes offre des températures plus fraîches qu’ailleurs dans les Terrasses du Larzac, ce qui se retrouve d’ailleurs dans les vins.

Lorsqu’on ajoute à tous ces paramètres un vent du nord qui agît en véritable antibiotique naturel pour les vignes, on obtient le lieu idéal pour conduire une agriculture biologique, chose essentielle pour retrouver le vivant et la vibration dans les vins. Preuve d’un équilibre retrouvé, les herbes poussent naturellement pour créer de la vie au cœur des vignes. Les cycles des lunes sont respectés et la vinification est réalisée sans excès à l’aide des levures indigènes pour laisser les terroirs s’exprimer.

grappe de raisins du Clos Maïa

Plantées au coeur du Cirque de Labeil à quelques 450 mètres d’altitude, les vignes du Clos Maïa poussent principalement sur des éboulis calcaires du Larzac. C’est le climat qui a été décisif dans mon choix pour ces terroirs. Une pluviométrie bien supérieure à la moyenne régionale qui, ajoutée à des sols particulièrement drainants, apporte aux vignes une alimentation hydrique toujours présente mais jamais en excès. L’altitude des vignes offre des températures plus fraîches qu’ailleurs dans les Terrasses du Larzac, ce qui se retrouve d’ailleurs dans les vins.

grappe de raisins du Clos Maïa

 

Lorsqu’on ajoute à tous ces paramètres un vent du nord qui agît en véritable antibiotique naturel pour les vignes, on obtient le lieu idéal pour conduire une agriculture biologique, chose essentielle pour retrouver le vivant et la vibration dans les vins. Preuve d’un équilibre retrouvé, les herbes poussent naturellement pour créer de la vie au cœur des vignes. Les cycles des lunes sont respectés et la vinification est réalisée sans excès à l’aide des levures indigènes pour laisser les terroirs s’exprimer.

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Des vinifications au service du raisin

Geraldine Laval buvant du vin dans son chai

Le parcellaire s’étend sur 6 hectares composés de Grenache noir, de Cinsault, de Carignan noir, de Syrah et un ensemble de vieux cépages pour les rouges et de Grenache Gris, de Chenin, de Roussanne, de Terret Bourret pour les blancs.

Ma rencontre avec Olivier Jeantet du Mas Haut Buis va me pousser un peu plus haut dans les montagnes, plus particulièrement à La Vacquerie, un charmant village de 137 âmes perché à 650 mètres d’altitude.

C’est dans ce même village que je trouve une ancienne bâtisse construite en pierre de taille sur des roches enterrées. Je décide tout naturellement d’y faire mon chai.

Les vinifications et les extractions y sont douces, l’objectif est d’accompagner plus que de diriger. L’élevage du Petit Clos se fait en cuve béton, celui du Clos Maïa en foudre autrichien 20 hL. Les blancs quant à eux sont vinifiés et élevés dans des demi-muids (500L).

Geraldine Laval buvant du vin dans son chai

Le parcellaire s’étend sur 6 hectares composés de Grenache noir, de Cinsault, de Carignan noir, de Syrah et un ensemble de vieux cépages pour les rouges et de Grenache Gris, de Chenin, de Roussanne, de Terret Bourret pour les blancs.

Ma rencontre avec Olivier Jeantet du Mas Haut Buis va me pousser un peu plus haut dans les montagnes, plus particulièrement à La Vacquerie, un charmant village de 137 âmes perché à 650 mètres d’altitude.

 

C’est dans ce même village que je trouve une ancienne bâtisse construite en pierre de taille sur des roches enterrées. Je décide tout naturellement d’y faire mon chai.

Les vinifications et les extractions y sont douces, l’objectif est d’accompagner plus que de diriger. L’élevage du Petit Clos se fait en cuve béton, celui du Clos Maïa en foudre autrichien 20 hL. Les blancs quant à eux sont vinifiés et élevés dans des demi-muids (500L).

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Au chai, c’est le raisin qui dicte les actes

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Geraldine Laval et Olivier Jeantet buvant du vin